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Entraînement [PV, Merkabah]

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Entraînement [PV, Merkabah] Empty Entraînement [PV, Merkabah]

Message par Merkabah Mer 18 Mar - 1:39

(HRP: Veuillez notez que le début du poste ne fait PAS parti de l'entraînement. La situation se déroule inclusivement dans le passé, l'entraînement par la suite aussi. Quatre ans dans le passé plus exactement, au début de la carrière de guide de Merkabah. Il s'agit d'une section histoire. Les prochains entraînements devraient tous se dérouler à l'époque présente, mais je trouvais intéressant de donner un léger flashback du passé de Merkabah et l'explication de sa maîtrise des jutsus qui lui sont possibles.)

Une nature calme, parfaite. Comme toujours.

Rien ne semblait être capable de perturber le calme éternel surplombant la forêt de Konoha. Guerres passées et combats vains n'avaient de toute évidence pas su laisser une tache indélébile sur ce parfait drap vert s'étendant aussi loin que la vue de l'aigle flottant dans les cieux aurait pu voir. Le temps pouvait guérir bien des plaies, mais seul les guerriers les plus vieux et les plus sages pouvaient comprendre tout ce que cette forêt vécut durant toutes ses années. La forêt ne pouvait pas voir, bouger, sentir ou même entendre. Cependant, elle pouvait respirer. Goûter, même. Humer l'odeur du sang s'étendant sur son sol, goûter l'amer de la boue pourpre ne cessant de chercher ses racines de plus en plus profondément avec les années passantes. Pourtant, les pluies venaient, et puis le sang des guerres des hommes s'évanouissait de la vue de tous. Ceux-ci ne comprenaient que trop rarement que ce sang injustifié se répandant sur ces terres verdoyantes ne disparaissait jamais. La sol avait une mémoire éternelle, n'oubliant jamais toute chose ayant foulé son sol ne fusse que l'espace d'un instant. Pour la terre immortelle, mille ans n'était qu'un moment. Un moment marqué d'une infinité d'erreurs humaines, de pollution humaine. Et pire encore, toujours ce sang. Certaines légendes même disaient qu'avant la venue des humains, la terre était couleur sable. Mais vinrent leurs guerres incessantes. Dans leur folie et leur violence éternelle, ils auraient répandu suffisamment de sang pour changer à jamais la couleur de la terre, la sol se mélangeant au fluide des hommes et modifiant à jamais sa couleur et sa texture.

Bien sûr, ceci n'était qu'une légende absolument ridicule. Pourtant, l'humain contrairement à la nature ne se rappelait jamais du sang versé. Mais comme elle, il ne se rappelait pas non plus de la couleur de la paix. Tandis que la forêt se perdait à nouveau dans ses songes éternels, il sauta par-dessus un petit buisson.

Quand il eut de nouveau la chance de retoucher au sol, il ne s'arrêta pas dans son élan. Plutôt, il profita de celui-ci et tenta même d'accélérer davantage le pas. L'image de ces crocs lui revenait en tête, les crocs du plus terrible prédateur qu'il n'avait jamais vu. Celui-là même peut-être qui causa la mort de sa mère et de son père il y a si longtemps. Non, cela DEVAIT être le même. Il était impossible qu'il y eut plus d'une créature de ce genre dans toute la forêt. Impossible. Une erreur, un monstre, dont on ne pouvait s'échapper. Plus rapide que le ruisseau et tombant plus rapidement que la pluie sur ses proies, la puissance de tenir sa mère et son père en sa gueule béante comme s'ils ne pesaient rien. Il n'y en avait qu'un seul, cela était évident. Cette chose ne pouvait même pas avoir de femelle avec laquelle s'accoupler. Elle était simplement apparue, un jour, comme cela. Sortant de la terre peut-être ou plus possiblement tombant du ciel. Oui, du ciel, bien entendu!

Derrière lui, les pas se rapprochaient dangereusement, aussi eut-il l'initiative de bondir vers la droite, se perdant ainsi de la vue du monstre grâce à un arbre tout en continuant dans sa fuite désespérée. Ce fut en vain. Comme si la créature avait compris son stratagème, elle coupa directement vers la droite avant même de passer l'arbre et fendit directement sur lui, l'attaquant à la gorge. La terre changea de couleur de nouveau.

Un renard à l'air particulièrement fier de lui gambadait, sembla-t-il, dans la forêt, un lapin entre ses canines.

Il traversa la dense végétation sans la moindre entrave, se faufila prudemment entre les buissons et les arbres en se méfiant comme possible des alentours. Mais comme d'habitude, personne ne vint remettre en doute son statut de chasseur. Il arriva finalement dans une grande clairière, toujours avec l'air aussi ravi. Il déposa le lapin au sol. L'image du renard devint floue, vaporeuse. Ses traits et sa fourrure s'allongèrent vers l'arrière et vers le haut. Sa tête gonfla, en émettant un bruit de craquement à peine audible, tandis que ses pattes s'élargirent de façon tout aussi grotesques. Sa fourrure devint de plus en plus mince et ses couleurs calicos se passèrent d'une couleur à l'autre, pour finalement s'arrêter sur un mélange de vert et de beige. En moins de deux secondes, un jeune homme vêtu de larges pantalons vert forêt et d'un débardeur d'une couleur similaire se tenait agenouillé, le corps penchant dangereusement vers l'avant, là où le dit renard avait été. Ses yeux étaient bleus et ses longs cheveux pâles touchaient au sol tandis qu'il était agenouillé. Sur son visage se lisait une fierté non dissimulée, représentée par un sourire étrangement narquois.

"On dirait bien que la nature a décidé lequel de nous deux devait en sortir gagnant, n'est-ce pas?" s'enquit amicalement le jeune homme au corps du lapin effondré devant lui, les yeux figés dans une éternelle expression de terreur.

Il se redressa de tout son long et prit finalement une expression plus sérieuse, néanmoins en ne quittant pas son sourire étrangement fier. Peut-être s'agissait-il d'ailleurs d'une fierté de jeunesse, demandant encore la sagesse de l'âge pour être maîtrisée. Il prit le lièvre dans sa main droite et marcha lentement jusqu'à l'autre côté de la clairière. Il se trouva bientôt face à une immense colline de terre, surmontée nonchalamment par un immense et vraisemblablement très vieux chêne. Il se pencha puis écarta certaines racines pendantes de ce même vieux chêne à la surface verticale de la botte se tenant devant lui, laissant découvrir un trou. Ou un terrier, plutôt. Au loin dans ce terrier, on pouvait distinguer quatre petites paires d'yeux luisants regarder avec crainte celui qui venait de trouver leur logis. La sourire du jeune homme grandit, et celui-ci lança aussi près que possible la carcasse du lapin des petits renards, essayant cependant de ne pas les atteindre, puis laissa les racines retomber sur le repaire des pauvres créatures.

"Malheureusement, tu n'es pas le seul à ainsi perdre tes batailles..."

Cela faisait tout juste une heure, Merkabah avait découvert le repaire de ces jeunes renards, ayant vraisemblablement perdu leurs parents. Du moins, vu leurs cris plaintifs à son approche ainsi que leur air affamé, ce fut la conclusion qu'il en tira au premier regard. Au second, quand il s'approcha d'eux sous sa forme de renard, il remarqua leurs corps bien trop maigres et leur tenure si faible, et c'est alors qu'il prit la décision de leur trouver de la nourriture. Malgré ses nombreuses connaissances dans le domaine de la nature, il ignorait cependant si de jeunes renardeaux pouvaient mangé un lapin sans que celui-ci ne fut déchiqueté auparavant par leurs parents, mais il comptait bien retourner les voir dans cinq minutes tout au plus, pour voir si l'appétit les avait suffisamment gagnés. Il voulait leur venir en aide absolument, car il était vrai que la nature n'était pas toujours juste.

(HRP L'entrainement commence réellement à partir de maintenant! Technique demandée:
Nom: Hôshô
Traduction: La Paume Destructrice
Description: Un simple coup de paume, violent, rapide.
Rang: Genin)

Le jeune Kami s'éloigna du repère des bébés canins pour retourner de l'autre côté de la clairière, comme il l'avait particulièrement désiré avant d'entendre certains pleurs il y avait une heure. Devant lui se dressait exactement ce qui avait attiré son regard tout-à-l'heure ; une grosse pierre presque plate lui arrivant presque aux épaules. Cette immense roche faisait tache entre tous les arbres, mais il en avait besoin, cela était tout ce qui importait dans l'immédiat. Il explora très brièvement les alentours, avant de découvrir l'objet de sa quête un peu plus loin. Il déposa donc la grosse souche d'arbre qu'il avait trouvé précédemment dans les alentours en position verticale et alignée avec la pierre, s'aidant de branches pour l'aider à tenir debout. Le résultat était plutôt fragile, mais au moins la souche était-elle en position debout.

Merkabah tenta de se remémorer la technique comme il l'avait vu exécutée par les Genins de Konoha qu'il avait accepté de guider à travers une zone montagneuse plus au nord du village. En fait, plus précisément, il avait demandé de les guider pour s'assurer de leur sécurité, s'inquiétant pour eux. Il ne savait pas pourquoi, mais cette technique le fascinait. Les jeunes gens avaient qualifié cette technique comme faisant parti du "taijutsu". Plus particulièrement, il s'agissait du "Hôshô". Cela avait été la première fois qu'il faisait office de guide et même la première fois qu'il avait un contact si prolongé avec des ninjas, mais tout de suite il avait été fasciné. Une maîtrise du corps parfaite, chaque muscle du corps humain servant à donner un coup précis, calculé, déterminé. La nature sauvage, bien que magnifique, n'offrait pas ce genre de spectacles. Les animaux pouvaient grandir, devenir plus fort, mais jamais ils ne pouvaient apprendre une façon de maîtriser davantage leurs propres capacités, et cela était en quoi le taijutsu des ninjas était si fascinant pour lui. Surpasser nos propres limites. Se surpasser. Les humains étaient des créatures qui ne pouvaient accepter leurs propres faiblesses.

Tout comme Merkabah.

Quand il vit le jeune Genin frappé la panthère de son coup de paume, celui connu sous le nom de Hôshô, il s'était senti inférieur aux humains. Ceci n'était pas un sentiment de haine, de mépris ni même de jalousie, simplement une constatation frappante ; les humains possédaient la capacité de surpasser les limites qui leurs étaient imposées par mère nature elle-même, ils avaient le pouvoir d'accomplir des exploits que leur corps ne devrait physiquement jamais être capable d'accomplir. En ce point, ils n'avaient rien à envier aux Kamis. Absolument rien. Le jeune Kami lui-même ne pouvait s'empêcher de se remémorer la scène, le coup. La panthère avait sauté, crocs sortis, sur leur groupe. Le Genin se tourna. Le Genin frappa. La panthère fut propulsée quelques mètres plus loin... Non. La panthère sauta. La Genin se tourna. Puis le Genin... recula sa jambe droite et avança sa jambe gauche? Oui, cela était le mouvement qu'il avait fait. Ensuite, il avait rapproché son bras gauche de son corps, de façon très vive, avant de propulser son bras droit à la paume repliée vers le haut contre le ventre de la pauvre panthère. Très bien.

Cela devait aisément être la quinzième fois que Merkabah se remémora la scène, mais ce fut le première avec laquelle il crut ressentir l'action réelle que son client temporaire avait fait pour se sauver la vie. Il s'était placé tout d'abord, pour favoriser l'étendue de son point d'équilibre. Ensuite, le Kami aurait pu en jurer, il avait user de chakra, cette énergie qui circule dans chaque être vivant, pour concentrer la force de son coup, la précision de son mouvement et même peut-être la force de la technique. Était-ce là le réel pouvoir des humains? Il ferma les yeux et les laissa clos durant une minute entière, se remémorant la scène de façon de plus en plus précise. Le mouvement, l'air, tout en était presque palpable dans son esprit. Puis, il ouvrit les yeux et regarda de tout son sérieux la souche qui se dressait devant lui, presque titubante.

Il avait déjà essayé de copier la technique en se pratiquant contre d'autres souches mortes et même des pierres, sans grand succès. Auparavant, il n'avait jamais pensé que les humains pouvaient utiliser leur chakra, mais dorénavant la conclusion lui venait d'elle-même. L'image de la scène lui revint en tête. Il voyait presque le mouvement du chakra du jeune homme dans son corps, se concentrant pour son coup, dans ses mains, dans son ventre, se gonflant. Dans un mouvement vif, Merkabah bougea sa jambe droite vers l'arrière et simultanément exécuta l'inverse pour la jambe gauche, puis rapprocha son bras gauche de son corps. Son bras droit s'élança par lui-même vers l'avant, d'une action purement instinctive et puissante. La paume verticale, les doigts repliés sur eux-mêmes, la main plate, l'impact touchant de plein fouet la souche. Le restant d'arbre fut propulsé à une vitesse fulgurante vers la pierre où il éclata en une centaine de morceaux différents. Les débris d'écorce furent propulsés dans tous les sens et certains même se mirent à flotter dans les airs pendant un bref moment avant de retomber telles des feuilles mortes, tandis que la roche cessa peu-à-peu de vibrer sous la seule force de l'impact.

Merkabah resta bouche bée et s'effondra même à genoux, le bras toujours élancé vers l'avant, figé dans cette position. Plusieurs secondes sa passèrent, durant lesquelles ce jeune être ne put regarder autre chose que cette roche. Cette roche bien réelle et normale, qui avait réussi à arrêter l'impact d'une souche bien réelle et normale propulsée par un pouvoir bien réel et peut-être pas si normal. Sa tête pencha vers l'avant.

"Les humains... Les humains !" ne put s'empêcher de s'esclaffer le Kami.

Ils étaient réellement des créatures fascinantes. Merkabah savait d'ailleurs à partir de ce moment que son intérêt pour eux n'irait qu'en croissant. Il mourait d'impatience d'apprendre à maîtriser cette énergie, comme les humains. À se surpasser. Pourquoi vouloir se surpasser ? Pour voir qu'elle était la réelle limite que la nature lui offrait, bien entendu. Il voulait comprendre encore tant de choses différentes, mais peut-être que s'il réussissait à en apprendre plus sur lui-même il finirait ultimement par comprendre la nature elle-même. Il espérait bien être capable d'aider à nouveau les humains et d'en apprendre davantage sur eux et leur maîtrise unique de la nature. Dans le pire des cas, s'il ne parvenait pas à atteindre le niveau des humains dans ce domaine, au moins pourrait-il s'en faire des amis. Le désir de retourner dans le monde des humains devenait de plus en plus grandissant en lui.

Un glapissement comiquement heureux vint à ses oreilles. Toujours à genoux, il remarqua un renardeau assis près de lui, le regardant patiemment. Merkabah émit un sourire en coin compassionnel et finit par s'asseoir en tapotant la tête de la petite créature secouant frénétiquement sa queue. Les choses allaient prendre une tournure bien intéressante pour lui dans le monde des humains désormais.

(HRP Ne vous inquiétez pas, mes postes ne seront pas toujours si longs... J'espère. >.<)
Merkabah
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