Enfin du temps pour s'entraîner [PV Arashi, Shigure]

par **Kosui Shigure** Mer 4 Mar - 17:01

Le temps quelque chose d'intangible d'invisible et pourtant tellement réel. Nous faisons tous face à cet ennemi immortel un jour ou l'autre. Certaines personnes tentent d'y échapper seulement au final celui-ci finit toujours par vous rattraper. Il se manifeste par divers élément, nostalgie, ride, baisse de régime et bien évidemment la mort. Le temps n'épargne personne, il démontre à quel point les choses sont éphémères, mais ce n'est pas pour autant qu'il faut s'en atrister. Car si la rose fane avant de s'éteindre elle a donné son plus beau visage. A cette image les êtres humains qui peuplent ce monde, doivent sourire et vivre pleinement épanoui. Les hommes meurent et leurs dernières pensées s'en vont vers leurs amis, leurs enfants. Le souhait d'un mourant est généralement adressé à ses proches afin que ceux-ci ne pleurent pas, mais plutôt se réjouisse de la vie qu'il possède encore. Alors, aussi fort et cruel que soit le temps, n'oubliez jamais qu'il ne pourra en aucun cas vous enlevez votre bonheur. Le temps nous envie notre existence. Carpe diem (Horace)

Ce fut une nouvelle journée qui débuta, le ciel était maussade et laissé fort peu le soleil passé. Suna allait connaître un temps froid en cette journée. Comme à son habitude le Kazekage s'était levé tôt afin de se rendre à ses occupations. Seulement ce ne fut pas tout à fait la routine. Bien que certaines personnes venaient saluer le dirigeant, celui-ci se rendit vite compte qu'il manquait beaucoup de monde. On lui annonça que bon nombre de Sunites étaient dans un mauvais état ce matin-là. On lui proposa alors de laisser son travail à demain et de prendre un peu de bon temps. Une excellente idée puisque Shigure avait cumulé un certain retard en entrainement, mais avant cela il devait faire une chose. C'est ainsi que profitant de ce congé improvisé il se rendit auprès des tombeaux de ses amis. Il se présenta là-bas en tenant trois bouquets de fleurs. Il se dirigea d'abord vers le tombeau du garçon avec lequel tout avait débuté. Aki, bien qu'oublié ce gamin avait été la cause de la rébellion du Kazekage. Un jeune homme qui avait su redonner le sourire à un homme qui croyait l'avoir perdu.

" Voilà, le sublime Aki Kojima. C'est pour toi. Je sais cela fait longtemps que je ne suis plus venu te voir. Excuse-moi veux-tu ? J'ai beaucoup de travail en tant que Kazekage ... Ah si j'avais su, je n'aurais jamais accepté. Enfin ce qui est fait, est fait ! Le village est serein maintenant, je suis sûr que tu aurais adoré y vivre, malheureusement ... Je dois te quitter je dois aller voir d'autres personnes, ne m'en veut pas. "

La larme à l'oeil le Kage quitta son emplacement pour se diriger vers deux autres tombeaux dans lesquels de courageux shinobi furent enterré. Ces deux hommes qui avaient donné leur vie pour que le tyran soit enfin vaincu. Hiroji, Kenjiro ...

" Je ne vais pas vous faire le même topo. Mon temps je dois le passer à veillé sur le village. Après tout vous avez donné vos vies pour que Suna puisse enfin respiré. Je ne peux pas permettre que ce sacrifice ait été vain. Les amis je suis sûr que vous comprenez mon point de vue. Je dois vous laisser. J'ai abandonné mon entrainement depuis bien longtemps maintenant. "

Après avoir déposé les bouquets sur les tombeaux, Kosui débuta une marche qui allait le mener vers les falaises. C'était généralement à cet endroit qu'il allait s'entraîner. Un lieu paisible et inhabité. L'air frais, bien qu'il n'en manquait pas ce jour-là. Donc d'un pas lent Shigure entreprit sa petite marche traversant certaines parties du village saluant diverses personnes qui n'hésitaient pas à se mettre en travers de sa route pour pouvoir lui parler. Est-ce qu'il était aimé du peuple ? On ne va pas s'avancer sur ce point, mais il était sûr que les habitants aimaient leur dirigeant au moins pour l'attachement qu'il avait pour ce village. Après une demi-heure de route il arriva enfin à l'endroit voulu. Comme il l'avait prédit l'endroit était désert. Une joie, mais il manquait quelque chose. Il serait peut-être plus appréciable de s'entraîner avec quelqu'un. C'était toujours agréable de faire ce genre de choses à deux, seulement il n'y avait personne. A moins que ...

Quelques minutes après son arrivée Shigure fut perturbé par un évènement. Il n'avait même pas débuté qu'il entendit quelqu'un s'approcher. Alors, insouciant il se retourna s'interrogeant sur la personne qui allait bien pouvoir arriver.

par **Kimitsu Arashi** Mer 4 Mar - 18:46

Le temps est immuable et pourtant, il ne semble jamais être le même, ce temps est bénéfique car pour qui sait l'utiliser chaque minute l'aide, comment ? Tout simplement parce que c'est avec le temps que vient l'expérience, la maturité et la sagesse qui sont des qualités qui contribuent grandement à la vie du ninja, malheureusement, le temps est aussi fatal, car chaque heure blesse et la dernière vous achève, c'est comme ça qu'Arashi voit le mauvais visage du temps, effectivement, chaque seconde entame votre vie et finit par vous la voler, les multiples facettes du temps fascinent le jeune chuunin mais il ne s'attarde jamais vraiment sur un point de cette durée, le temps est la source même de la vie puisqu'il conduit à sa fin : la mort. Si on ne subit pas les effets du temps, on ne vit pas. C'est la raison pour laquelle, il méprise du plus profond de son coeur ceux qui cherche la vie éternelle, accepter l'immortalité, c'est choisir de ne pas vivre, car si on ne meurt pas la vie n'a plus aucun sens, elle ne peut pas vous amenez au but de toutes existences, la disparition. Mais bon, il ne faut pas trop s'attarder sur des choses qui blessent moralement car ces blessures sont presque incurables.

Arashi s'était levé de bon matin, même si ce matin-là le moral n'était pas avec lui, il se leva instinctivement sans aucune envie et se lança dans le parcours jusqu'à la cuisine. Il se déplaçait sans volonté, il était comme une envellope charnelle vide, dont le creux croissait au fur et à mesure que sa réflexion avançait. On aurait dit qu'il était en mode "automatique", il bougeait machinalement, ne faisant aucunement attention à se qu'il daignait faire. Il avait besoin de prendre l'air, il fit une brève toilette qui rafraichit tout de même Arashi et le réveilla un peu plus. Malheureusement, il ne prit pas le temps de se coiffer correctement, il ne s'attacha même pas les cheveux, ceux-ci descendaient jusqu'au plus bas de son dos et demeuraient branlants. Il enfila son pantalon rouge qui était long et épais, il mit une chemise blanche et ne rajouta pas sa veste rouge qui formait un ensemble avec son bas. Il sortit fermant précautionneusement la porte, il n'avait pas d'envie de se baladait, il gardait le pas lent, allant à la vitesse d'un escargot. Il traversa le village pour arrriver aux falaises, durant son périple, il ne rencontra que très peu de gens, certainement du au froid qui reignait sur le village caché du sable qu'Arashi ne ressentait pas, il n'entendait rien, il était comme à l'intérieur de lui-même ne pouvant percevoir les évènements extérieurs. Il parvint aux falaises et s'assit sur le rebord de celles-ci, les pieds pendant. Ne remarquant pas même la présence du kazekage à qualques mètres.

*Se morfonde sur moi-même ne changera rien, il vaudrait mieux profiter de l'instant présent et ne pas ressasser le passé qui se trouve être douloureux et éprouvant pour que je l'affronte aujourd'hui, jouons un peu ça détendra l'atmosphère de solitude qui pèse sur mes épaules !*

Il sortit sa flûte traversière qu'il avait emmenait sans s'en rendre compte. Il commença alors a joué un air doux et mélodieux mais des plus mélancoliques, il apportait de l'ambiance d'accord mlais une ambiance morne et encore plus que la précédentes, tout en jouant, les yeux d'Arashi se fermèrent ce qui ne stoppa pas les quelques larmes qui s'y formèrent lentement et coulèrent à une allure elle aussi lente. Ces gouttes de tristesse tombèrent une par une sur ses jambes formant de petites tâches.

*Cet air me rend encore plus triste mais je me dois de le jouer, sinon, personne ne pensera à lui alors qu'il est mort pour le village, et puis les pleurs me font du bien au fond, ils apaisent mes douleurs qui me font souffrir si souvent.*

Il continua de jouer, tout en pleurant. Honorant la mort de cette personne qui lui avait était fidèle, son frère était décédé il y a un an de cela est pourtant Arashi n'avais pas accepté cette mort si injuste et cruelle mais après toutes le smorts sont pénibles et immérités mais il faut se faire une raison, le deuil d'arashi n'avait pas était efectué ce qui le rendait désagréable et horripilant, mais il ne recherchait qu'une façon de parvenir à addmettre perte de cet être. Il jouait toujours de son instrument de la même façon morose, il entendit des pas mais malgré cela, il resta là sur le bord de cet immense ravin savant pertinemment qu'une personne approchait.

par **Kosui Shigure** Mer 4 Mar - 21:10

Ce ne fut autre qu'Arashi. Seulement il y avait quelque chose d'étrange, lui qui était généralement pétant d'énergie il fut cette fois-ci triste et morose. Un visage embrumé par le chagrin. Des yeux habités par la tristesse. Oui cette âme était en pleure et pour boucler la boucle il se mit à jouer un air mélancolique. Le son provenant de la flûte du jeune homme était emplit d'émotion. Chaque note était comparable à un coup de marteau. Plus il jouait plus le clou s'enfonçait. Un après l'autre, les un à côté des autres il jouait sa symphonie. La mélancolie passait à la nostalgie puis au profond gouffre exactement comme celui qui se trouvait à ses pieds. Même un sourd aurait compris. Un tel chant, une telle mélodie témoignait de son deuil. Oui le Kazekage connaissait fort bien ce sentiment. Il a lui-même fait ressortir des sons aussi dramatiques de sa flûte autrefois. Seulement il a tourné la page. Non, il n'a pas oublié, mais il a promis. Plus jamais un air d'une telle noirceur sortirait de son instrument. Au grand jamais, les requiems sont faits pour être joué une et une seule fois. Car la messe des morts est unique pour chaque personne. Bien qu'elle traverse les esprits, bien qu'elle fasse pleurer les personnes qui se croyaient les plus endurantes, un requiem est un ultime adieu. C'est la chanson qui conduit le défunt à sa nouvelle existence. Parce qu'elle apporte réconfort et chaleur au défunt. Un requiem est une pierre qui marque un profond changement, un requiem est la preuve que le souhait est exaucé. Tristesse, chagrin, pleure, deuil, mélancolie autant de mot qui ne peuvent être appelés que pendant une période. Si jamais on ne peut oublier les bons souvenirs il en est vrai pour les mauvais aussi. Et c'est justement parce qu'ils sont là que nous pouvons dire que nous vivons. Toutes les choses vont par paire. Le ying, le yang; le soleil, la lune; le jour, la nuit; le bien, le mal; le bonheur, le malheur. Toute chose à son contraire. Ce n'est pas pour autant que tout est finit.

Shigure s'approcha de cette âme en peine, il se devait, non il voulait l'aider, car personne ne méritait de jouer un air si triste. Arrivé à côté du jeune Arashi, le Kage s'assit à côté de lui les pieds face au gouffre. Puis usant de son autorité il prit la flûte des mains du chuunin. Il l'observa laissant son subordonné sans instrument de musique. Il frotta l'embout puis y posa ses lèvres débutant un petit plus entrainant.

En faisant cela il espérait inspirer le Chuunin. Laissant la mélodie se diffusé dans le gouffre qui résonnait avec la musique. Un véritable bonheur. C'était un moment particulier que le Kage avait voulu partager avec Arashi. Bien que ce ne soit que de la roche celle-ci par la profondeur et l'écartement qu'il formait chantait. Ce mot était le plus approprié. C'était comme si le gouffre avait ouvert la bouche et offrait sa douce voix aux deux hommes qui devaient se sentir privilégiés. La nature était tellement fascinante. Après s'être arrêté, Kosui essuya une seconde fois l'embout puis rendit la flûte au shinobi. Shigure se releva et tint ces propos :

" Je ne sais pas qui tu pleures ni pourquoi il ou elle est mort ou morte. Seulement je sais une chose il ne voudrait pas que tu continues à jouer ainsi. Les souvenirs ... tant que tu porteras ses souvenirs, personne ne l'oubliera. Je n'en parle généralement à personne, mais j'ai moi aussi pleuré mes amis. Ceux-là même qui m'ont poussé à prendre le post que j'occupe à présent. Et même si beaucoup de personnes du village les ont oublié je sais qu'ils vivront toujours tant que quelqu'un pense à eux. "

IL marqua alors, une petite pause. Le Shigure qu'Arashi pouvait voir n'avait rien de semblable ave le flemmard, pessimiste, escargot que tout le monde pouvait voir dans la rue. Non c'était quelqu'un de sage et expérimenté. Car après ce qu'il a vécu personne ne pouvait prétendre qu'il était inexpérimenté. Pour finir il reprit son petit monologue incitant le ninja à se joindre à lui :

" J'avais l'intention de m'entraîner. Il y a longtemps que je ne l'ai plus fait ... Cela te dirait de te joindre à moi. Faire ça seul m'ennuierait un peu. Ne t'inquiète pas je ferais en sorte que cela soit équitable et puis ... cela pourrait être excitant. Et à ce que je vois tu as besoin qu'on te bouste un peu. Allez viens c'est un ordre de ton Kage ! "

par **Kimitsu Arashi** Mer 4 Mar - 21:56

Arashi demeura encore un moment dans cet état de tristesse profonde, cette tristesse qui le rongeait de l'intérieur. Puis, la personne qui se trouvait derrière lui n'était autre que le kazekage, il fit comme si il n'était pas la est poursuivit sa mélodie morne jusqu'à ce que son supérieur lui prennent la flûte et joue à son tour, lui, joua beaucoup plus gai, il était content de jouait, et sa symphonie en était la preuve, le gouffre renvoyait cette douce musique par l'écho, c'était comme si c'était l'immense creux qui produisait cette douce harmonie qui aurait remonté n'importe qui vers un état de joie intense et d'ailleurs ce qui comblait le chuunin et lui remontait petit à petit le moral comme si à chaque note, une petite partie de lui se réjouissait. Ensuite son maître lui rendit son instrument après avoir stopper sa sérénade et se releva, pour lui faire part de son avis.

" Je ne sais pas qui tu pleures ni pourquoi il ou elle est mort ou morte. Seulement je sais une chose il ne voudrait pas que tu continues à jouer ainsi. Les souvenirs ... tant que tu porteras ses souvenirs, personne ne l'oubliera. Je n'en parle généralement à personne, mais j'ai moi aussi pleuré mes amis. Ceux-là même qui m'ont poussé à prendre le post que j'occupe à présent. Et même si beaucoup de personnes du village les ont oublié je sais qu'ils vivront toujours tant que quelqu'un pense à eux. "

C'était exactement les paroles qui remonteraient le moral du chuunin, de plus le ton employé par son Kage était dans la compréhension, bien sûr, lui aussi pouvait comprendre, gardant les yeux baissés, son coeur était inondé d'une tristesse incommensurable, les dernières larmes qu'ils versa tombèrent puis, il secha ses yeux humides, mais en même temps secs. Il releva son regard et le plongea dans celui de son maître, tout du moins, il essaya vue que celui-ci était dissimulé derrière une épaisse franche dont la dnesité ne cessait d'augmenter à chacune des rencontres avec celui-ci. Il secoua la tête comme pour chasser son asthénie. ses cheveux qui n'étaient pas attachés ce jour-là, recouvrirent durant quelques instants son visage puis retournèrent naturellement à leur place.

" Vous avez raison maître, il ne voudrait sûrement pas que je sois dans cet état. Vous jouez drôlement bien ! "

Il dit ces derniers mots afin de changer de sujet, il remarqua alors que le kazekage, ne semblait plsu le même, il n'était plus l'éternel flemmard, et ne le serait plus aux yeux du chuunin, il était désormais pour lui un homme compréhensif et expérimenté qui connait les souffrances du garçon. Le dragon reprit la parole.

" Je ne sais pas qui tu pleures ni pourquoi il ou elle est mort ou morte. Seulement je sais une chose il ne voudrait pas que tu continues à jouer ainsi. Les souvenirs ... tant que tu porteras ses souvenirs, personne ne l'oubliera. Je n'en parle généralement à personne, mais j'ai moi aussi pleuré mes amis. Ceux-là même qui m'ont poussé à prendre le post que j'occupe à présent. Et même si beaucoup de personnes du village les ont oublié je sais qu'ils vivront toujours tant que quelqu'un pense à eux. "

" Oui, allons-y, de plus j'ai besoin de perfectionner mes techniques et mes combos si je veux être promu Juunin ! "

La voix d'Arashi avait totalement changée, elle était passée de la voix frêle et tremblante à une voix assurée et enthousiaste, son regard avait retrouvait toute son ardeur et son ambition et sa démarche.

" Je vous laisse commençer Kazekage-sama ! "

par **Kosui Shigure** Mer 11 Mar - 16:11

[HRP: Je suis navré du retard. Je ne vais pas t'inonder de pardon. J'ai eu des petits problème (en fait plutôt des gros) qui sont à moitié résolu. Encore navré, maintenant on va pouvoir reprendre]

Les paroles du Kazekage avait fait de l'effet sur son subordonné. Celui-ci était frais et dispos pour débuter l'entrainement. Les choses sérieuses allaient enfin pouvoir commencer. Arashi pria son Kage de faire la première action. Ainsi la balle était dans le camps de Shigure.

" Bien ... Pour éviter les abus, nous allons tout deux utilisés des techniques de ton niveau. Celà pimentera les choses. Il n'y a aucune limite de temps, d'espace ou de techniques employées. N'oublions pas que ça reste un entrainement autrement dit tu n'as pas besoin de te forcer. A part si tu as l'intention de me battre ! Maintenant que nous avons clarifié les choses nous pouvons débuter. Et puisque tu m'as invité à faire le premier je vais le faire. "

Kosui partit dans une réflexion se demandant comment il allait bien pouvoir débuter. Puis prit d'un éclair de génie, le dirigeant de Suna se plaça étrangement. Il était placé de façon à débuter une course. Ou du moins ce qui y ressemblait. Sa jambe droite était plus en avant alors que celle de gauche se trouvait plus éloigner. Sa main gauche était posée au sol lui procurant une certaine stabilité, quant à son autre main elle était posée sur son genou droit. Cette pose peu familière avait bien sûr un but. Grâce à celle-ci il allait pouvoir démarrer avec une plus grande vélocité.
En un instant Shigure se retrouva en dessous d'Arashi lui préparant un coup de pied provenant bien évidemment du bas, attaque fort simple à esquiver. Ne cherchant pas à savoir si elle avait atteint sa cible, le Kage exécuta quelques signes, ensuite gardant sa bouche fermée, il concentra son chakra dans sa cavité buccale. Vu que ce qu'il préparait était fini il se mit à souffler dans sa pipe qui dès ce moment-là rejeta un épais brouillard qui ressemblait fort à de la suie. Cela étant fait il recula de quelques mètres s'adonnant à une autre offensive.

IL décida de former un combo. C'est alors qu'après avoir malaxé une seconde fois son chakra, Kosui lança 3 kunai suivis de très près par des petites boules de feu au même nombre que les armes. Il venait donc de faire appel à deux techniques qui allaient bien ensemble. Premièrement le Katon, Kasumi Enbu no Jutsu lui permettant de déstabiliser son adversaire un faible instant et finalement Katon, Housenka no jutsu qu'il avait agrémenté de kunais afin d'atteindre son ennemi. Seulement est-ce que cela avait fonctionné ? Pour cela il fallait attendre. Car quand bien même l'épais brouillard s'enflamma grâce aux boules de feu, rien ne garantissait qu'Arashi se trouvait encore à l'intérieur. Voilà pourquoi Shigure avait lancé ses armes en même temps. En exécutant ce combo le Kage avait débuté d'une manière plus que spectaculaire, mais pas forcément dangereuse. L'enchaînement n'était pas difficile à deviner ni à esquiver. Après tout ce n'était qu'un entrainement. Ne voyant plus grand-chose Kosui s'interrogea et cela à voix haute :

" Tu es encore vivant ? Je dis ça, je ne dis rien. J'espère juste te revoir. "

Avec ces paroles le dirigeant voulait stimuler le Chuunin. Cela dit, est-ce que cela allait fonctionner. Probablement, de tous les ninja du village Arashi était l'un de ceux qui avaient un très fort caractère, mais qui se laissait fort vite entraîner par des remarques ou tout simplement par son impatience. Shigure attendait donc toujours un quelconque mouvement de la part de son subordonné. Espérant être agréablement surpris par celui-ci.

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