:: Shinobi no Shoutensai
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Shinkirou Nemuru, l'assassin hyperactif

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Message par Shinkirou Nemuru Mer 22 Avr - 1:58

~Identité:~



Nom: Shinkirou
Prénom: Nemuru
Surnom : Facultatif // le Mirage Assassin
Sexe: Masculin

Âge: 21
Date de Naissance: 31 octobre 1194
Signe Astrologique: Tigre

Village / Organisation désirée: Shuumon ou Senjuso
Grade désiré: Ce que je vaut.
Métier désiré: Assassin, espion.


~Informations Morphologique:~



Description: Lorsque je me regarde dans un miroir, je vois un jeune homme d’une vingtaine d’année. Mes cheveux blancs recouvrent mon crâne. Ils sont lisses, fins et légers. Une mèche assez large recouvre mon œil gauche, sans altérer ma visibilité. Lorsque je cours, ils restent en arrière, me laissant le champ libre à ma course. Plus bas, des sourcils blancs et fins, presque invisibles. Mon front est lisse et sans imperfections. Mes arcades sourcilières sont plutôt proéminentes, mais elles ne m’amochent pas. Cependant, elles assombrissent mes yeux bleus. Parlons de ses yeux. Ils ont souvent l’air endormis, inexpressifs. De légers cernes sont en dessous, me donnant un air fatigué. Mais j’aime mes yeux. Akisa les aimait aussi. Plus bas, un nez droit et viril trône là où il doit trôner. Il n’est pas fin mais pas énorme non plus. Et pour finir, au dessus d’un long menton triangulaire, mes fines lèvres siègent, abritant une dentition jaunie par le tartre et l’âge. Je ne me promène pas avec une brosse à dent. Et puis elles ne sont pas si jaunes que ca. Ca ne jure pas avec mon teint blanchâtre.
Mon tronc et mes bras. Mes muscles sont assez fins, et très légèrement dessinés. Je n’aime pas ces gars musculeux et frimeurs. Puis on m’imagine difficilement avec soixante centimètres de tour de biceps. Je porte un T-shirt rouge qui me colle légèrement à la peau. Il est fait de plusieurs lambeaux du même tissu, cousus entre eux par du fil ocre jaune. Par-dessus, sur les flancs et dans le dos, une sorte de gaine en cuir me sert à dissimuler mes couteaux de combat. Pour cacher tout ca, je porte un long manteau de cuir bleu nuit. Elle se ferme avec de grands boutons à la couleur bronze. Le symbole de la fraternité dans laquelle j’étais y est représenté, en relief. Sur les épaules, ce même symbole est brodé avec du fil rouge. Dans le dos, une languette de cuir, plus épais que le manteau, me sert à glisser mon katana. L’espace est assez large pour laisser passer le fourreau jusqu’à dix centimètres au dessus de la garde. Sur la poitrine, plusieurs pochettes sont cousues, me permettant de dissimuler quelques rouleaux, objets et compagnie. Un peu à la manière des uniformes chuunin. L’intérieur de cette veste est doublé par du velours rouge. Généralement, je relève mes manches pour me sentir plus à l’aise.

J’ai la chance de ne pas avoir un gros cul. Il est même plutôt plat. C’est un détail vaniteux sur mon apparence auquel j’attache de l’importance. Du moins chez moi. Je porte un pantalon en jean bleu nuit, comme ma veste, attaché aux hanches par de multiples ceinturons en cuir. La plupart sont pour le style. L’un d’eux me sert à tenir plusieurs couteaux de jet, tandis qu’un autre me sert à tenir ma pochette fourre-tout de ninja, laquelle se trouve sur mes reins, masqué par le pan de ma veste. Le jean est plutôt ample et souple, et est serré par des bandes noires au niveau des chevilles. Des sandales ninja sombres laissent découvrir mes orteils. Je dois avouer que je préfère des bottes en cuir, mais bon, c’est plus pratique. Grâce à des années de marche, mes jambes sont robustes, et bien musclées. Je n’utilise pas de chakra pour courir généralement, sauf quand je dois me déplacer rapidement.


Signe Particulier: Facultatif //

~Informations Psychologiques:~



Description: Justicier au grand cœur ? Ouais, ca me va bien. Je suis un gars fort impulsif qui réagit au quart de tour. Je me laisse facilement emporter par la colère, et je suis souvent dépassé par ces crises. Il vaut mieux ne pas se trouver sur mon chemin lorsque je pète un plomb. Hormis ce détail, je suis quelqu’un de très gentil et très attentionné avec les personnes qui me sont chères. Les voir heureuses me suffit à me donner le sourire. D’ailleurs, je souris assez souvent. J’aime rire et faire rire. Tout est prétexte à l’humour chez moi, même les situations désespérées. J’ai aussi un sens de la répartie assassin. Il me suffit d’une perche et je la saisis immédiatement. Hum… J’ai du mal à me décrire ainsi. Ben tiens, un autre point. Je suis assez réservé. Je n’aime pas dévoiler ma vie depuis que je me suis fait abusé par cet enfoiré. J’ai un mal fou à faire confiance aux autres. Cependant, j’ai un talent incroyable pour deviner les gens. Il ne faut pas beaucoup de temps pour comprendre la personnalité des autres et agir en conséquence.
Je suis quelqu’un de très dynamique, ayant un besoin constant de bouger. Enfin quand je suis réveillé. J’aime bien flâner et glander, bien que je ne sois pas en droit à me le permettre. D’ailleurs, je suis assez intransigeant avec moi-même. Je ne peux laisser la place à la moindre imperfection. Je dois toujours en faire plus et toujours mieux. Lorsque je prête une importance à quelque chose, cela doit absolument être parfait. Mais je suis assez flemmard alors je prends mon temps. Je suis fort patient, surtout avec les enfants et mes victimes. Je peux rester des heures perché sur un haut point à attendre ma cible.
Ah ouais. Je suis un grand gourmand. Je ne prends jamais le temps de goûter la nourriture. J’avale sans chercher à savoir ce que je mange. Et puis quand je mange, c’est rapide. C’est à la vitesse de l’éclair qu’un restaurateur voit son bol se vider. J’adore cuisiner en plus de cela. Ca m’occupe. Et puis je suis assez doué, mais plutôt distrait. Il m’arrive souvent de laisser brûler quelque chose. Ce dont je raffole le plus, ce sont les Mame Daifuku. Si l’on m’en présente en échange d’un service, aussi peu scrupuleux soit il, je m’exécuterai sans demander mon reste. Mais il faut y mettre le prix. Akisa savait super bien les faires. Une recette incopiable.

J’ai mes principes aussi. Je suis quelqu’un de très respectueux, pour autant que l’on me respecte. J’aime aussi apprendre, peu importe le domaine. Et puis je sais mettre à profit mes connaissances. On m’a souvent pris pour un génie. Seulement je n’ai pas un QI si extraordinaire. C’est juste que je sais me servir de ma tête. Enfin voilà, je crois avoir tout dit. Le reste, c’est à vous de découvrir.


Signe Particulier: Hyperactif. Lorsque j’arrive dans un nouveau lieux, je couvre mon identité en me faisant passé pour un simple commerçant.


Arme Spéciale:

Akegiri est la lame que j’ai forgée lorsque j’étais un assassin à la solde de Furuhon. Je l’ai forgée à l’aide d’une roche assez banale, mais résistante et légère. La lame est d’une longueur approximative de 105 centimètres et est légèrement courbée (mais alors très légèrement). Malgré l’entretien que je lui porte, le sang de mes victimes s’y est accroché, attaché, donnant à la lame une couleur écarlate assez caractéristique. Le fil de ce katana est aiguisé régulièrement, et peu trancher pas mal de chose avec une facilité insolente, comme moi. La garde est noire de jais, faite avec un acier normal. Au dessus de cette garde figure une inscription que j’ai faite gravée en très petits caractères : « Puisse cette lame purifier le monde ». La poignée est enrobée d’un ruban de tissu rouge et noir au bout de laquelle pendent deux morceaux de ce même ruban. Le fourreau est d’un noir profond, et sans égratignures. L’intérieur est huilé avec un liquide spécial qui me permet de dégainer Akegiri de manière plus rapide et plus silencieuse. Le fil étant assez coupant, je n’ai pas trop de problème pour trancher des têtes. Le fourreau est plutôt solide, et il me sert beaucoup lors de mes rares combats à l’épée. Pour terminer, Akegiri est légère à l’extrémité, mais il y a plus de poids au niveau de la garde, là où la lame est la plus épaisse. Cela m’aide pour l’équilibre de ce katana et pour accroître la vitesse de maniement. De plus, grâce à mon affinité Raïton, je fait parcourir de l’électricité dans ma lame, décuplant ses effets tranchants.


Avez-vous lu le règlement? :
"Sanzô addicted alias bisounours attitude."


~Biographie:~
Prochains posts. Elle fait 8 pages sur Word
Shinkirou Nemuru
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Message par Shinkirou Nemuru Mer 22 Avr - 1:59

~Biographie:~




Histoire:

Part One

Mon histoire, ou plutôt mon épopée, commence il y a un peu plus de vingt ans, dans le pays de la foudre. Contrairement à beaucoup, j’ai eu une vie assez facile. Je suis né avec une cuillère en argent dans la bouche. La demeure familiale était, et est toujours, immense. Ma mère a fait fortune en inventant une nouvelle drogue de combat. Elle n’était pas que de combat. Sous forte dose, elle avait les mêmes effets que le pavot. Alors forcément, les jeunes se la sont arrachée. Chaque pilule produite rapportait de quoi salarier la nourrice et de me nourrir pour deux jours. Sachant que plus de cent pilules se vendaient par jour, plus besoin de parler en décimale. Mon père était un ninja supérieur, au village de Kumo. Lui aussi ramenait un sacré pactole à la maison. Il était fort dynamique, entraîné, et doué dans son domaine. On le demandait pour les missions les plus dangereuses ou les plus longues. Généralement, ces missions étaient bien payées.

Ainsi donc, j’ai vécu sous un toit en or, j’ai été bercé par l’amour de mes parents, dans le bonheur total quoi. Ne croyez pas que cela s’est arrêté soudainement, suite à un décès ou quelque chose du genre. Oh non. Tout a été rose. J’ai appris à marcher, à parler, à manger seul…Ouais, une vie super. Rapidement, mes parents ont vu que je n’étais pas un enfant comme les autres. J’avais un besoin constant d’activité. Et sitôt que quelque chose m’intéressait, impossible de m’en décrocher. Depuis tout petit, je suis un passionné de la nature. Arbres comme animaux. Je n’étais même pas encore à l’école, que je connaissais déjà le nom d’une dizaine d’arbres et une cinquantaine d’animaux différents, et ce, à l’âge de 4 ans. Il m’arrivait même d’épater mes parents avec ces bases de connaissance.

Vers cinq ans et demi, mes parents m’ont inscrit à l’école. Pas l’école ninja. L’école normale. Ils savaient que j’avais des prédispositions pour devenir ninja, mais ils ne voulaient rien m’affliger. Ils voulaient que je fasse mes propres choix. Je n’aimais pas l’école. Je n’y apprenais pas grand-chose, et c’était trop facile. Je m’ennuyais à mourir. Mais par curiosité j’ai demandé à finir l’année. Je ne sais pas pourquoi. Je n’y avais rien à gagner. Mais ca ne fut pas une année de perdue. Avec cette école, j’ai appris à lire, à écrire, les math, un peu d’histoire, et les bases en géographie.
Mon entrée dans le monde ninja ne s’est pas trop mal passée. J’étais nerveux, comme n’importe quel enfant de six ans. Au début je ne voulais pas y aller. Mon père m’a convaincu de lâcher le châssis de la porte avec un doigté assez sympa. Il m’a montré ce que je pourrai apprendre avec un kunai. Il l’a fait voltiger dans tout les sens, à travers chacun de ses doigts. Ce qui m’a laissé sur place, c’est le final. Il l’a jeté en l’air, et a laissé tomber la pointe sur son doigt. Tout ca, dans un parfait équilibre. Bluffé, je rêvais de pouvoir faire pareil. Je suis donc allé à l’académie ninja sans faire d’histoires. Pour un premier jour, cela s’est déroulé sans trop de problèmes. Ca a surtout été du bla-bla inutile, des présentations longues comme les livres religieux, et des récréations plutôt courtes.

Les semaines suivantes me parurent tout aussi ennuyeuses. Je n’apprenais pas beaucoup. Et c’est là que les ennuis ont commencés. Je n’étais pas un enfant très sociable. Je n’avais aucun ami. J’essayais de jouer avec les autres, mais ca se passait assez mal. J’étais la bête noire de tous. Pendant les jeux, et souvent dans les gamineries comme cache-cache, on me frappait violemment lorsqu’on me trouvait. J’étais d’ailleurs recherché en premier. Je rentrais à la maison avec des bleus sur tout le corps, et j’expliquais à mes parents que j’avais fait une mauvaise chute en imitant une cascade vue dans un film, ou que j’étais trop fatigué à l’heure du cour de taijutsu. Ils me faisaient confiance, bien évidemment. Au début je me laissais faire, et comme un idiot, je continuais d’essayer de jouer avec les autres. Les professeurs ne se doutaient pas que mes camarades me martyrisaient. Au fond de moi, je me disais qu’ils étaient jaloux. Mes parents étaient riches, et j’avais toujours ce dont j’avais besoin. Je n’étais pas pourri gâté, mais les autres enfants le pensaient.

À force de me prendre des échecs dans la gueule, ainsi que les poings de mes camarades, j’en ai eu marre. J’ai stoppé les frais. Je suivais les cours normalement, même si cela m’ennuyait, et je restais seul lors des récréations. Pour éviter de me faire attraper à la sortie, je restais quelques heures de plus sur le terrain d’entraînement, à l’arrière de l’établissement. Mais mes efforts ne suffirent pas. Voyant qu’ils perdaient de belles occasions de me frapper, les élèves de ma classe profitaient des cours de taijutsu pour me refaire le portrait.
Comme je commence à en avoir marre de raconter cette partie de ma vie, je vais faire un saut de quatre ans.

À ce moment je devais avoir dix ou onze ans. Lassé d’être la victime de service, j’ai arrêté de me laisser faire. Avec ce que j’avais appris en cours, j’étais capable de me défendre. Alors qu’une brute essayait de me faire mal avec son énorme poing intimidant, j’ai mis en pratique ce que j’ai appris…et je lui ai cassé le poignet. C’est là que les ennuis ont commencés. Les professeurs ne me reconnaissaient plus, et les sanctions que je me prenait étaient plutôt lourdes. Style, nettoyer les toilettes de l’établissement, ou encore récurer la salle de classe à la brosse à dent. C’est assez spécial. J’aurai du plus l’ouvrir avant. Ca m’aurait fait rire de voir mes tortionnaires récurer les toilettes. Je leur aurai laissé un cadeau juste avant, comme eux le faisaient. Enfin bref. Humain avant tout, quelque chose m’incitait à reprendre le flambeau de la brute. Ce sentiment de force et de pouvoir…C’est dingue ce que ca fait du bien. Alors j’ai continué. J’ai rendu la monnaie de leur pièce. Même si je me faisais choper par les enseignants, tant pis, je continuais. Après l’école, suivaient les punitions de mes parents. Elles étaient déjà moins contraignantes et moins ennuyeuses. Selon eux, ce n’était que temporaire. S’ensuivit une longue conversation assez traumatisante, avec mon père. Comme si j’étais en âge de comprendre tout ca. Je n’ai pas prêter plus d’attention que cela à ses conseils, même s’ils m’auront servis plus tard.

Même si je traumatisait certain de mes camarades de classe, je restais toujours une victime à frapper pour d’autres, beaucoup plus fort et expérimentés que moi. Un jour, alors que je m’étais pris une sacrée trempe, je me suis recroquevillé dans un coin sombre, pour pleurer. La vie était injuste, selon moi. Je détestais l’école. Je n’avais pas d’amis. J’étais seul. Celui à qui j’avais brisé le poignet est alors venu vers moi pour me narguer. Je n’ai pas vraiment compris ce qui s’est passé. Quand j’ai relevé la tête, le garçon a écarquillé les yeux, et s’est mit à hurler, en tenant sa tête entre ses mains. Il gesticulait dans tout les sens, en hurlant comme un cochon qu’on égorge. Il se roulait par terre, en pleurant et en criant. Il était tout rouge et ne cessait de me crier d’arrêter. Je faisais quoi ? Il s’est alors emparé d’un couteau de lancer et à commencer à presser la pointe sur sa tempe. « Sors de ma tête ! » hurlait-il. Avant qu’il ne soit trop tard, deux professeurs sont arrivés en courant, alertés par les cris. Sitôt qu’ils eurent touchés le garçon, le silence est revenu. L’un d’eux a emmené le garçon, alors que l’autre est resté avec moi. Il m’a demandé ce qu’il s’était passé, et je lui ai répondu que je n’en savais rien. Je lui ai expliqué ce que j’avais vu et c’est tout. Il m’a alors envoyé chez le professeur général. J’avais peur. Je ne comprenais rien. Puis mes parents sont arrivés avec une tête jusque par terre. Ils sont d’abord entrés seul dans le bureau du directeur. Quelques minutes plus tard, j’ai suivi le pas. Dans cette pièce blanche, on m’a annoncé que j’étais renvoyé de l’école, pour usage abusif de technique ninja sur un élève. Je ne me souviens pas avoir appris une telle technique. Ma mère pleurait ce jour là.
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Message par Shinkirou Nemuru Mer 22 Avr - 2:00

Histoire:

Part Two

Quelques jours plus tard, après que tout le monde se soit remit de ses émotions, mon père et ma mère sont venus me voir dans ma chambre. Ils m’ont demandé ce qu’il s’était passé, puis m’ont posé tout un tas de question bizarres. Si j’avais mangé du chewing gum à la menthe, si j’avais fait un geste en particulier. Ils ont tiré une drôle de tête. Mon père m’a alors expliqué l’histoire de la famille. Un truc à coucher dehors, mais j’ai retenu que dans notre famille, on avait des habilités au genjutsu. Des techniques que nous seuls savions maîtriser. Et que chacun avait sa façon de procéder. Mon père, lui, était capable de plonger quelqu’un dans un genjutsu en ouvrant un briquet d’une façon spéciale. Moi, c’était avec mes larmes. Il m’a dit que je ne pourrais aller à l’examen final de l’académie tant que je n’aurai pas appris à contrôler ce pouvoir si anormal. Donc, dans les semaines qui ont suivit, mon père m’a endurci. Il m’a dit les pires choses, m’a frappé de toutes ses forces, pour que je contrôle mes larmes. Au bout de cinq semaines, j’arrivais à les retenir suffisamment bien, à sa convenance.
Le directeur a alors accepté que je retourne à l’académie, le temps de passer l’examen final pour devenir genin. À mon retour en classe, tout le monde semblait avoir peur de moi. Personne n’osait s’approcher de moi, et les professeurs agissaient différemment avec moi. C’était assez chouette d’être craint par tout ceux qui avaient l’habitude de me frapper. Mais je n’ai pas prêter plus d’attention que cela. J’ai fait mes bunshin no jutsu, et je suis sorti de la salle de classe avec un chouette bandeau. Il ne m’allait pas, alors je ne le mettais que pour les moments formels, comme la présentation de la promotion au Raikage, les inscriptions au bureau de demande d’équipe, et la paperasse à remplir. C’est ennuyant de devenir genin, et ca ne s’arrange pas au fil des grades. En passant, le garçon qui avait vu mes larmes était à l’hôpital ce jour là. Il y restera la moitié de son enfance. Je l’ai rendu fou, à ce qu’il paraît.

Me voilà donc genin. La vraie vie de ninja pouvait commencer. Enfin, c’est ce que je croyais. L’équipe de ninja était composée d’un juunin supérieur, un ancien membre des force spéciale, pour nous faire office d’enseignant et de capitaine d’équipe. Par chance, j’étais avec deux filles. Par chance, j’entends bien sûr le fait qu’elles ne me chercheraient pas sans cesse, et ne me frapperaient pas. L’une d’elle était horriblement timide, et osait à peine prendre la parole. L’autre était plutôt sympa. Je n’ai pas réellement cherché le contact. De toutes façons, avec ma fierté légendaire, je pensais que je ne resterai pas genin très longtemps.
Les première missions étaient, passez moi l’expression, chiantes. Jardinage, promener des chiens, faire la sécurité aux bars et boites de nuit… Rien d’exaltant. Entre-temps, on avait quelques entraînements avec notre sensei. Assez exigeant, on devait rester sur le terrain, tant que l’on n’avait pas totalement passé ses épreuves bidonnes. L’une d’elle consistait à repeindre une palissade de vingt mètres de long en moins de cinq minutes. Et elle devait être totalement repeinte. Si c’était raté, on changeait de couleur, et on devait recommencer. Au final, ca nous servait. Ca nous permettait de bien comprendre les ordres et indications données, et de suivre une stratégie d’équipe. Je l’ai toujours pris pour un vieux fou, ce chef d’équipe. Évidemment, je suivais des cours avancés avec mes parents. Mon père m’enseignait l’art du combat aux armes blanches, et avec ma mère, j’apprenais les bases de l’anatomie et des premiers soins. Ca, ca me branchait. Et c’était moins stupide que de repeindre une palissade. Beaucoup plus exaltant, oui.


Quelques mois plus tard, l’examen chuunin allait débuter. Selon mon père, et mon sensei, j’étais fin prêt à le passer, et à devenir un ninja moyen. Malheureusement, ca n’était pas le cas pour la fille timide. Ses capacités au combat étaient assez limitées. Mais elle était nécessaire au groupe. À force de persuasion, elle a accepté de nous suivre dans l’examen. Ce dernier devait se dérouler à Kiri. Pour s’y rendre, on a pris le bateau. Ce n’est pas le moyen de locomotion que je préfère, et j’en garde un sale souvenir. Sur le voyage, j’ai appris qu’avec le chakra, on pouvait marcher sur l’eau. J’aurai aimé l’apprendre un peu plus tôt. Enfin voilà. En gros le voyage était pénible, et je l’ai passé sur le ponton, appuyé sur la rambarde, à nourrir l’océan et les poissons avec mon petit déjeuner. J’étais bien content quand on a accosté à Kirigakure no satô. Dans ce village, malgré les tensions politiques, c’était la grande fête. Des échoppes bordaient l’entrée, et une foule nous accueillait. La plupart des enfants étaient sortis, et un nombre colossal de ninja servait de garde. Les petits brigands étaient aussi de la partie, profitant de la naïveté de quelques touristes venus pour l’occasion.
Des maisons nous avaient été prêtée généreusement pour passer le mois durant lequel nous allions profiter de l’hospitalité du village de la brume. Nous n’avons eu que deux jours pour récupérer du voyage et de décider d’une stratégie pour différents cas de figure. L’esprit d’équipe de notre groupe n’était pas très poussé, aussi on a simplement profité du village et des restaurants. L’examen débuta finalement.

Il y avait beaucoup de prétendants, et énormément de ninja beaucoup plus âgés que moi. À coté d’eux, je me sentais comme un génie. Il est étrange de voir des genin âgés d’une vingtaine d’année. Enfin bref. La première tâche était comme partout d’après certains plaignants. Une épreuve écrite assez bizarre. On nous a donné un questionnaire à remplir avec des questions bien hors de la portée de simples genin. Les indications de l’examinateur étaient assez étranges aussi. En lisant les questions, je n’ai eu qu’une envie : Ne rien faire et me reposer sur les résultats de mes équipiers. J’ai mimé le fait de travaillé un peu, laissant l’examinateur sur le cul, comme on dit, j’ai retourné ma feuille, et je me suis endormi sur mon banc. Quelle insolence me direz vous, mais il faut bien donner l’illusion. La première impression laisse toujours des marques, et passer pour un véritable génie était une première impression assez marrante. Je sentais les regards écrasants dans mon dos pendant mon sommeil. Quelques minutes plus tard, l’examinateur me réveilla en sursaut avec un grand cri. Il expliqua qu’aux dix dernières minutes il nous donnerait l’ultime question. C… il m’avait tiré des bras de Morphée juste pour ca. Je n’aime pas qu’on me réveille. Ne pouvant plus me rendormir, j’ai écouté les voix renvoyer les genin ayant échoué. Aux dix dernières minutes, la dixième question fut posée. C’était ridicule. C’était de la torture morale. À moitié endormi, j’ai rien écouté, et j’étais assez confiant. Certains sont sortis de la salle, laissant ceux étant resté « qualifiés » pour la seconde épreuve.
Tout à fait entre nous, ce que j’avais marqué sur ma feuille était du pur foutage de gueule comme on dit. Je n’avais répondu qu’à deux questions. La première, j’avais écrit que ma religion m’interdisait de divulguer de tels propos sur une feuille. La seconde réponse disait que ce genre de question n’avait rien à faire sur un tel questionnaire. Depuis quelques temps j’étais frappé d’une arrogance et d’une impertinence effroyable.

Vint l’heure de la deuxième épreuve qui durerait pas mal de temps. Cinq jours nous avaient été donnés pour la réussir. C’était une sorte de chasse au trésor. Nous devions rapporter cinq objets assez difficiles à trouver. Deux étaient dans le village, dont un qui nous servirait d’indice pour trouver la suite des opérations. Ensuite c’était assez obscur. Seuls dix exemplaires de chacun de ses objets étaient disponibles. Nous étions trente et une équipes. La chasse débuta à treize heure trente pétante. Dès que l’heure sonna, toutes les équipes se dispersèrent. Nous avions donc cinq objets à retrouver. Le premier était une cloche en bronze datant de minimum trois cents ans. Le second, un bouton de porte avec le typer et les dimensions détaillées entre parenthèses. Après acquisition de ces objets, on a compris qu’il fallait ce rendre près d’un temple et de trouver une entrée secrète ou quelque chose comme cela. On a passer toute l’après midi et une partie de la soirée à chercher un foutue entrée secrète près d’un foutu temple. Mais on a réussi quand même. Eh ouais, j’en serais pas là aujourd’hui si une stupide entrée m’avait fait raté un examen aussi important. L’entrée donnait dans un souterrain ou je ne sais quoi, parcourant toute la ville. En tout cas, ca ne ressemblait pas à des égouts. C’était vaste, ancien, poussiéreux, et éclairé par quelques torches disposées sur les murs. Les objets suivants étaient : Une rose rouge…Je me demandais comment on allait trouver ca dans un souterrain. Ensuite, il fallait trouver une plume spéciale, et finalement, une clef pour entrer dans la salle principale.
On a passé près de quatre jours pour tout trouver. On profitait aussi des dons des membres de l’équipe pour en supprimer d’autres de la route, en leur volant leurs acquisitions. Nos dons mis en commun nous ont permis d’éviter tout affrontement. On a du bol sur ce coup là, parce que les autres équipes semblaient plutôt fortes.

À la fin de cette épreuve, il ne restait plus grand monde. Juste trois équipes. Neuf ninja. Dans la salle principale, on nous convia à nous présenter à l’arène de Kiri, dans deux semaines, pour un tournoi. Ca ne m’a pas enchanté. Le tirage au sort non plus d’ailleurs. Je suis tombé sur une fille de cinq ans plus âgée que moi, et maniant mieux le ninjutsu. Je n’aime pas me battre contre des filles. Puis en plus, si elles sont plus fortes que moi, encore moins. Ca fout un sacré coup à mon amour propre. Je ne suis pas spécialement macho, mais j’ai un certain orgueil plutôt bien développé. Même trop. Bref. Les deux semaines sont vite passées, sans que je puisse trouver la moindre information sur mon adversaire ou une simple stratégie. L’improvisation serait donc de mise. L’heure du combat sonna. Fort heureusement, j’étais le premier. Je n’ai pas envie de détailler ce combat, qui est une de mes premières défaites officielles. Mes genjutsu foiraient à chaque fois, où je n’avais pas l’occasion de les utiliser. Donc j’ai perdu, suite à un combat d’entrée qui a levé les tribunes. Même si la foule était en délire, c’était moins drôle pour moi. Les combats qui suivirent étaient tout aussi spectaculaires. L’un des prétendants au poste de chuunin arrivait à cracher de l’eau pour utiliser ses techniques Suiton. Pour un aspirant ninja, ca relève du génie. Mes coéquipières n’ont pas passé le second tour, elles sont tombées sur plus forts qu’elles. On a quand même dû rester sur cette île jusqu’à la fin des festivités. Le tournoi s’est achevé sur un match nul, mais fort impressionnant. Les finalistes méritaient amplement le grade chuunin.

Le retour était comme à l’allé : J’ai encore nourris les poissons avec mon petit déjeuner. Voilà pourquoi je déteste le bateau.
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Message par Shinkirou Nemuru Mer 22 Avr - 2:01

Histoire:

Part Three

Après cette cuisante défaite, j’ai commencé à me poser des questions sur ma force. Pourquoi je n’ai pas été capable de battre cette fille ? Je me sentais faible et inutile, comme lorsque j’étais en académie. Comme si je n’avais pas progressé depuis ce temps là. Je suis tombé dans une légère dépression à cette époque. Dépression qui va pourrir mon existence pendant un long moment. Je restais enfermé dans ma chambre. Je ne sortais que pour les nécessités naturelles et faire quelques corvées. Ca ne s’est pas arrangé quand ma mère a dû arrêter de travailler au laboratoire pharmaceutique. Le laboratoire avait fait une énorme chute boursière suite à un vol de substances. Il fallait plusieurs millions pour tout remettre en état, et cela était impossible. Le labo appartenait à l’état, donc on ne s’est pas retrouvé à la rue, fort heureusement. Mais ma dépression et le stress de ma mère envenimaient nos rapports. Je n’aurai jamais cru que cela pouvait se produire, mas c’est arrivé. J’étais à bout de nerf, et ma mère venait de m’engueuler pour une raison ultra futile. Fragile en ce temps là, j’ai été verser quelques larmes dans ma chambre…Quand elle est entrée. J’ose à peine imaginer ce que cela fait de ne pas pouvoir voir son enfant pleurer et être impuissant face à ce cas de figure. Cela doit être horrible. Mais pas autant que de voir d’horribles images hanter sa tête, envoyées par les larmes de son enfant. Sitôt qu’elle me vit, elle se mit à hurler, en se roulant par terre. Mon père est arrivé dans la seconde, alors que moi je m’étais caché dans un coin de ma chambre. Maman n’étant pas du clan Shinkirou, elle est plus réactive et sensible à nos genjutsu. Père a utilisé un Kai pour chasser les images de la tête de maman. Je me sentais monstrueux. J’étais un monstre.

Après que ma mère se soit un peu remise, je suis allé la voir, pour lui dire que je ne voulais pas lui faire de mal, et que j’allais partir. Elle m’a juré que ca n’était pas grave, mais pour moi, si. Torturer sa propre mère est impardonnable. Père était déjà au courant. Alors j’ai pris un sac, un peu d’argent, et je suis parti de la demeure familiale. J’étais assez jeune, il faut l’admettre. Treize ans si je me souviens bien. Je connaissais un peu les conséquences que cela aurait. Je ne pourrais plus me reposer sur le fric de mes parents, et je serais considéré comme un déserteur. Mais c’était mieux pour tout le monde. Donc j’ai quitté le pays de la foudre avec un petit sac et de douloureux remords sur le dos.
J’ai voyagé pendant près de six mois avant de trouver un village tranquille, dans le pays du feu. C’était un grand village, toujours fort animé, et où la vie était plutôt facile. Je me suis offert un petit appart, payé à moitié. Avec un arrangement avec le propriétaire, je pouvais payer en plusieurs fois. Je me suis donc mis à la recherche d’un travail assez sympa dans la ville. C’était dans un bar. La journée, ils accueillaient les mineurs et servaient des sodas, alors que le soir, la clientèle changeait radicalement. Voleurs, assassins, filles de joie, parieurs, joueurs, voyeurs, pervers, mercenaires, alcooliques…Tout ce charmant petit monde faisait de la partie. Et ils ne sont que le rez-de-chaussée de la clientèle malsaine que l’on croisait la nuit tombée. Il m’a tout de même fallu quelques mois de dur labeur avant d’avoir la confiance du patron. Cette confiance acquise, j’ai pu travailler la nuit. Le travail n’était pas déclaré, mais le boss était sympa, et on s’était mis en de bons termes dès le début. C’est grâce à ce travail que ma vie allait sérieusement changer. Mes compétences de ninja, et d’illusionniste me permirent d’avoir le poste de videur secondaire. Lorsqu’il fallait des bras supplémentaire pour sortir une charogne à l’œil trop baladeur à coups de pieds aux fesses, j’entrais sur scène. Un soir, alors que j’employais cette technique de « prise par le col, et jette dehors », un homme avait un regard intéressé. Dans ce bar, il faut savoir se montrer ferme. Je suis donc allé le voir pour savoir ce qu’il regardait comme ca. En guise de réponse, j’eus des éloges à ma force. Il flattait mon ego sans aucun scrupule. J’aurais du comprendre à ce moment là que quelque chose clochait, mais ce vieil homme était fort éloquent. On a continué à discuter pendant plusieurs heures, entre chaque commande. En fin de nuit, il m’a fait trinqué avec lui.
Le lendemain, je me suis réveillé au paradis. J’étais dans un magnifique jardin, aux fleurs colorées, à la lumière chaleureuse, orné de coussins confortable, et de tables maculées de viandes et de plats délicieux. Des dizaines de servantes – hyper jolies – m’accueillirent, en se dandinant, et en me massant de toutes parts. J’étais au paradis. Et j’en ai profité. J’ai mangé à m’en faire éclaté la panse, j’ai bu jusqu’à plus soif, j’ai dormi jusqu’à n’en avoir plus besoin pour l’éternité. Étant encore un peu jeune, je n’ai pas profité du corps des jolies demoiselles… Je me suis réveillé le lendemain, chez moi, dans mon lit. Ca n’était qu’un rêve…Enfin je croyais. Quand je suis allé au travail, mon patron m’a engueulé parce que je n’étais pas venu travaillé la veille. J’ai essayé d’y comprendre quelque chose, mais ce qui m’a mit sur la voie, c’est l’usé de la dernière fois. Il a commandé un verre et quand je suis allé le servir, sa façon de parler avait changée. Il m’a dit « Si tu veux revoir ce que tu as vu, fais ce que je te dis de faire. Le paradis est à portée de main, ne le laisse pas s’en aller. Réfléchis y. »
Voilà quelque chose de bien étrange. Était-ce réel, ou n’était-ce qu’un rêve ? J’ai passé la journée à cogiter là dessus, négligeant même mon travail. Le patron me l’a d’ailleurs rappelé plusieurs fois. À la fin de la journée, j’ai accepté la proposition du gars. Il avait réussi à me mettre en confiance. Et puis c’était chouette de savoir qu’on pouvait être utile à quelqu’un.

Le travail qu’il me demandait était déjà moins drôle. Après un entraînement, je devrais assassiner pour son compte, des personnes faisant de l’ombre à ses affaires. Affaires qui étaient louables. Selon lui, si l’on éradiquait les personnes voulant la paix, cette paix viendrait d’elle-même. Il fallait suivre son discours pour bien comprendre. Moi-même je n’ai pas tout suivit, mais comme je pouvais me rendre utile, servir la bonne cause, et revoir le paradis sur terre, j’ai accepté. Et puis, je ne reviens pas en arrière. Je n’étais pas seul dans son affaire. Il m’a donc assigné un assassin bien calé dans son domaine pour m’apprendre les principes et les fondements de la « société ». Cet assassin m’a aussi appris les techniques de bases de l’assassinat. Un entraînement qui durera quand même un an. À son terme, j’étais devenu un puissant guerrier maniant les armes comme pas deux. J’en avais toute une panoplie dans mon grand manteau noir de la fraternité. Couteaux, arbalète de poings, lames cachées, fumigènes, et un katana que j’ai forgé moi-même. J’avais la classe. Je me suis donc mis à la tâche. J’ai tué pour le compte de Furuhon sama. Au fur que je tuais, j’en apprenais plus sur mon maître. Ce n’est qu’après un an que je compris que je ne servais pas les intérêts de l’humanité, mais les propres intérêts d’un vieux fou. Il m’avait manipulé, comme il a manipulé tant d’hommes et de femmes. Je n’ai pas supporté de me faire avoir comme ca. Il avait abusé de ma confiance pour me faire commettre d’horribles meurtres. Il m’avait rendu plus fort, ca oui, mais seulement à travers les armes et les muscles. Mais mon esprit s’était fait dominé par des mots et des rêves ridicules. Haineux, je suis retourné voir mon maître pour lui montrer qu’il s’était trompé en me choisissant. Ses pouvoirs dépassant largement les miens, j’ai usé de ce qu’il m’avait appris. Une puissante technique de genjutsu suffit à le neutraliser pendant quelques secondes. Secondes que je mis à profit pour lui séparer la tête du corps. Pour éviter de me prendre tous les assassins qu’il avait manipulés précédemment, j’ai maquillé cette vengeance en meurtre isolé. Personne ne m’a soupçonné. Et je suis retourné à ma vie normale. Enfin, elle n’était plus réellement comme avant. Certains principes de cette fraternité étaient restés dans ma tête. Avec les mots que Furuhon sama avait utilisé, je voyais le monde sous un œil différent. Je regardais les gens que j’avais côtoyés pendant des nuits sous un autre regard. Le monde n’était qu’un cloaque corrompu, et personne ne semblait s’en soucier. Alors j’ai sortis mes couteaux pour tenter de purifier cet univers. J’ai sortis mes larmes pour tuer les personnes comme Furuhon, les manipulateurs égoïstes et corrompus. Une vie écarlate.
Shinkirou Nemuru
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Shinkirou Nemuru, l'assassin hyperactif Empty Re: Shinkirou Nemuru, l'assassin hyperactif

Message par Shinkirou Nemuru Mer 22 Avr - 2:04

Histoire:

Final Part

Et puis elle est arrivée. Ah qu’elle était magnifique. Akisa. Une magnifique blonde aux yeux azurés. Des jambes qui n’en terminaient pas, une chute de rein à damner un saint, et une poitrine fort développée. Oui, je suis obligé de donner ce détail, vu que c’est un peu grâce à eux qu’on s’est rencontré. Elle marchait dans la rue en traînant un sac de patates bien trop lourd pour elle. Et avec sa fierté, rivalisant avec la mienne, elle refusait toute aide. Bien évidemment, les aides proposées n’étaient pas réellement de bonne foi. Elle s’arrêtait tout les vingt mettre pour souffler un peu. J’en viens à la poitrine. Elle avait beau être belle, elle lui démolissait le dos. Et le sac de pomme de terre n’arrangeait rien. Je me suis donc décidé à l’aidée. Sans rien lui dire, j’ai attendu qu’elle s’arrête, et je suis arrivé derrière elle. J’ai soulevé le sac de victuailles, et je lui ai demandé où elle devait les ramener. Je me souviens encore de la tête qu’elle m’a tirée. Rhaaa ! qu’elle était mignonne avec son air ahuri.
J’ai ramené les patates à bon port, en la suivant de près. Une beauté pareille, ca ne se lâche pas aussi facilement. D’ordinaire, je suis incapable d’aligner deux phrases face à une fille dans mes goûts, peu importe les circonstances ou le contexte. Avec elle, ca été un automatisme. Je lui ai dit que pour me remercier, elle devait accepter d’aller manger une glace avec moi. Je ne lui ai pas réellement laissé le choix. Pis j’avais mon charme à cette époque là. Et donc autour d’une bonne glace, on a discuter pendant des heures. J’en ai même oublié de manger ma glace. Et on a plus que sympathisé. Elle m’a donné rendez vous le lendemain. Là, j’étais au paradis.
La nuit, je remplissais mon devoir de « justicier », en faisant couler l’élixir de vie de mes semblables qui le méritaient. Seulement, je ne le faisais plus pour moi, mais pour Akisa. Une perle comme elle mérite de vivre dans un monde sain. À mesure de nos rendez-vous, je sentais que quelque chose n’allait pas. J’avais l’impression qu’elle me cachait quelque chose, mais son visage était toujours ensoleillé par un sourire radieux. J’ai passé près de deux ans à ses cotés. J’étais vraiment accro. Alors j’ai voulu demander sa main. Eh ouais, je suis allé jusque là. Seulement, il y a eu un léger souci. Me présenter à ses parents. Elle avait un comportement bizarre quand j’abordais ce sujet. Je que j’allais faire n’était pas très sympa vis-à-vis d’elle, mais je l’ai quand même fait. Je suis allé de moi-même chez elle, à l’improviste, rencontrer les géniteurs de la belle. Quelles furent ma surprise…et ma colère. À peine j’eus passé le seuil de la porte, j’assiste à un spectacle affligeant. Le père d’Akisa venait de la frapper d’un coup de poing dans le ventre en lui hurlant dessus. Je n’ai pas chercher à comprendre, et j’ai foncé, poussé par la rage. J’ai sauté à la gorge de ce scélérat, je l’ai plaqué au sol, et je lui ai fait manger mon poing. Je lui ai dit que s’il touchait encore à un cheveu de ma fiancée, il regretterait d’être venu au monde. Cette menace ne plut pas à Akisa, et elle me demanda de m’en aller. Je ne savais plus quoi faire. Mais j’ai compris pourquoi ma mère voulait que je reste.
J’ai passé les jours qui ont suivit à essayer de trouver un moyen pour qu’elle me revienne, et qu’elle me pardonne. Je lui ai envoyé des fleurs, j’ai essayé de lui parler, mais elle ne me répondait pas. Ca fait mal d’aimer. Alors bon. J’ai essayé de régler le problème à la source. L’amour me rendait aveugle, et je ne devinais pas que j’allais devenir comme ceux que j’ai traqué. Je me suis rendu chez Akisa et j’ai attendu que son père sorte. Quand j’ai quelque chose en tête, je peux être d’une patience à toute épreuve. Perché sur les toits, je surveillais la sortie de ma prochaine proie, ou une occasion d’aller le tuer. C’est alors qu’Akisa et sa mère sont sorties. J’ai profité de l’occasion pour entrer dans la maison et faire mon travail. Je suis rentré par derrière, et silencieusement, je me suis approché de ma proie qui regardait la télévision en étanchant sa soif avec une bière. J’ai essayé de m’approcher de lui, mais en changeant de chaîne, il vit mon reflet dans l’écran de sa boite à image. Il s’est relevé d’un bond en se retournant, et je lui ai sauté dessus. Ma victime maîtrisée, j’ai sortis un couteau, et je lui ai laissé quelques mots à l’oreille avant de lui trancher la gorge. C’est au moment où le liquide sombre s’est échappé de son corps qu’Akisa est entrée, ayant manifestement oublié quelque chose. Son sourire s’est effacé. Elle a soudainement hurlé au meurtre, ne m’ayant pas reconnu. Rapidement j’ai plaqué ma main sur sa bouche pour éviter d’alerter le voisinage. Lorsqu’elle vit mon visage, quelque chose dans ses yeux s’est éteint, et une flamme s’est animée. Elle m’a mordu puis frappé. Je n’ai pas écouté à partir de ce moment, tellement je regrettais de l’avoir fait souffrir. Elle m’a hurlé dessus, en pleurant, et puis s’est écroulée par terre, en sanglot. Les derniers mots que l’on s’est échangé :

-Je regrette de t’avoir fait souffrir.
-Et moi je regrette de t’avoir aimé…

On ne peut imaginer ce que cela fait d’entendre ca de la bouche de la femme de sa vie. On parle d’un cœur brisé comme d’une image. Eh ben en fait, c’est vrai, et ca fait mal. Après ces mots, les larmes me sont montées aux yeux, et voulant éviter de faire pire, j’ai fuis. J’ai couru, encore et encore, laissant tout derrière moi. J’ai sans cesse voulu lui reparler, mais je ne voulais pas lui faire de mal. Ni me faire tuer ou pendre. Après cela, je me suis réfugié au sud est de Konoha, dans une ville illuminée par le jeu et les néons des hôtels. J’ai continué ce que je faisait de mieux : Tuer. Et dans cette ville, il y avait du travail. J’aime toujours Akisa, et si je tue, c’est pour elle. Ce n’est pas la meilleure façon de prouver son amour, mais c’est la seule manière que j’ai trouvée. J’ai continué comme ca pendant environ trois ans, avant de changer de coin. Le sang sur mes lames se faisait beaucoup trop visible, et plusieurs pontes me recherchaient pour une vengeance bien sentie. Je suis allé dans une ville portuaire, à l’est de Konoha, où j’ai entendu parler d’une terre promise pour moi. De nombreux criminels y résidaient, ainsi que des idéalistes voulant l’éradication du mal sur terre…




Liens de parentés: Facultatif // [Uniquement si un personnage joué par un autre joueur correspond à votre frère / sœur ou autre...]



Je suis désolé si j'aurai pu faire en moins de post, mais je ne sais pas combien de caractères il est possibles de mettre sur un post. Puis j'ai essayé de couper entre les grandes parties. Je n'aime pas le principe de "chapitre", trop livresque à mon goût. Enfin voilà.

Question: Est ce obligatoire de faire un test rp?
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